Les techniques actuelles de numérisation ont permis de diminuer considérablement les doses de rayonnements reçues au cours d’un examen.
La numérisation permet en outre de stocker les clichés ou de les transmettre.
Nos appareils sont soumis à un agrément. Ils bénéficient de contrôles annuels, tant sur le plan électrique que sur le plan de la radioprotection. Les doses actuellement délivrées dans le cadre d’un examen standard sont équivalentes au rayonnement naturel auquel toute personne est exposée dans la vie courante (montagne, voyage en avion, région granitique, etc...).
L’exposition aux rayons X doit être, de principe, la plus faible possible. Les examens doivent être justifiés. Le Médecin Radiologue se réserve donc le droit de ne pas réaliser certaines incidences non utiles, ou de remplacer parfois des clichés par une technique non irradiante comme l’échographie ou l’IRM par exemple. La radiographie est contre-indiquée chez la femme enceinte, plus particulièrement pendant le premier trimestre de la grossesse, mais elle peut être pratiquée sous certaines conditions et précautions.
Vous devez impérativement signaler à la manipulatrice votre grossesse ou le moindre doute sur une grossesse débutante (retard de règles, ou absence de contraception) Par précaution, en l'absence de contraception chez une femme non ménopausée, il est conseillé de réaliser les examens utilisant les rayons X dans les 10 premiers jours du cycle.
Les examens radiologiques simples (radiographie des poumons, de la colonne vertébrale, d’une articulation…) ne nécessitent pas de préparation particulière.
Un certain nombre d’examens nécessitent l’injection de produits de contraste iodés, pour permettre la visualisation de certains organes, spontanément transparents aux rayons X.
Les injections sont réalisées en respectant les règles d’asepsie et à l’aide de matériels à usage unique.
Ces produits, comme tout médicament, peuvent occasionner très rarement des manifestations allergiques.
Il est donc indispensable de signaler lors de la prise de rendez-vous un antécédent d'allergie à l'iode, un terrain allergique (asthme, eczéma, rhume des foins, urticaire).
Signalons que ces réactions allergiques sont, à l’heure actuelle, devenues exceptionnelles, avec les produits de contraste de dernière génération.
Dans certains cas, les produits de contraste ou leur mode d’injection peuvent interférer avec vos traitements et des adaptations peuvent être nécessaires (par exemple : traitement contre le diabète, traitement anticoagulant).
Les échographies superficielles (muscles, tendons, thyroïde, testicules, ganglions, sein, peau, glandes salivaires) ne nécessitent pas de préparation particulière.
Les échographies abdominales nécessitent d’être à jeun, c’est-à-dire de rester sans boire, manger ou fumer dans les 6 heures précédant l’examen.
Les échographies des voies urinaires et gynécologiques nécessitent parfois d’avoir la vessie pleine.
La mammographie est un examen radiologique permettant de dépister les affections du sein, bénignes ou malignes.
Son but est de détecter un éventuel cancer du sein, non détectable cliniquement, ce qui en permet ensuite un traitement plus précoce et permet également d’améliorer le pronostic.
La mammographie est réalisée par une manipulatrice spécialement formée à ce type d’examen. La compression des seins est nécessaire pour la réalisation et la bonne qualité des clichés. Cette compression peut être légèrement inconfortable durant quelques secondes mais n’est pas douloureuse.
Le plus souvent, il est réalisé deux clichés sur chaque sein (de face et en oblique) mais des clichés complémentaires peuvent être faits à la demande du médecin radiologue.
L’irradiation est très faible. Elle s’est encore réduite avec la mammographie numérisée.
À l’heure actuelle, il est proposé à toutes les femmes, entre 50 et 74 ans, de participer à la campagne de dépistage du cancer du sein, sous la forme d’une mammographie gratuite tous les deux ans.
Nos médecins réalisant les mammographies sont agréés par les organismes de gestion des campagnes de dépistage dans la Seine Maritime et l’Eure.
Pour obtenir un bon de prise en charge de mammographie de dépistage vous pouvez demander à votre médecin traitant, votre gynécologue ou contacter directement les structures suivantes :
Devant certaines anomalies, le radiologue peut être amené à réaliser un prélèvement pour analyser le tissu mammaire s’il apparaît pathologique.
Le Cone Beam (ou tomographie volumique à faisceaux coniques) est une nouvelle technique d'imagerie radiographique dentaire.
Plus précis qu’une radiographie panoramique, le scanner Cone Beam permet de réaliser des clichés des tissus minéralisés du crâne (os, cartilages et dents) dans tous les plans de l’espace, offrant la possibilité d’une reconstruction informatique en 3 dimensions.
Du fait de la précision de ses mesures, le Cone Beam est indiqué pour marquer la position d’éléments anatomiques, par exemple dans le cas d’extraction chirurgicale de troisièmes molaires inférieures incluses. La modélisation en trois dimensions permet également l’élaboration de guides chirurgicaux. Assisté par informatique, le praticien va ainsi créer avec exactitude un dispositif permettant de fixer la prothèse dentaire en tenant compte de l’anatomie osseuse du patient, (par exemple dans le cas d’une masse osseuse réduite).
Lorsque la radiologie conventionnelle n’apporte pas de résultats suffisants, le Cone Beam permet un bilan apical (système canalaire de la dent) avant un traitement chirurgical, l’analyse de l’anatomie endodotique, la recherche de pathologies endodontiques complexes.
Dans le cadre de la chirurgie buccale, le cone beam est utilisé pour repérer des kystes ou des tumeurs bénignes, pour des bilans infectieux, des dents de sagesse mal placées, des dents incluses et des troubles de l’éruption dentaire.
Les résultats vous sont remis sous la forme d’un CD-Rom, de documents iconographique film, accompagnés d’un compte-rendu dans les plus brefs délais.
L'hystérosalpingographie est une radiographie de la cavité de l'utérus et des trompes utérines. Elle a pour objectif de déterminer la perméabilité tubaire et de détecter des malformations.
L'hystérosalpingographie étudie la cavité utérine et les trompes qui ne sont pas visibles sur des radiographies standards.
Cet examen est très utile dans les bilans de stérilité,
Cet examen utilise les rayons x et un produit de contraste à base d'iode.
Son principe consiste à opacifier et visualiser la cavité de l'utérus et les trompes. Le produit de contraste est injecté dans l'utérus grâce à une sonde. Il diffuse et tapisse les parois de l'utérus puis des trompes qui seront visibles sur les clichés grâce aux propriétés radio opaques de l'iode.
C'est un médecin spécialiste en radiologie qui pratique cet examen.
Après avoir signalé votre arrivée à l'accueil, on vous fera patienter quelques minutes en salle d'attente.
Avant l'examen, vous passerez au vestiaire pour vous dévêtir (on vous indiquera les vêtements qu'il faut ôter).
N'oubliez pas d'aller au toilettes pour plus de confort.
Pendant l'examen, vous êtes allongée sur le dos ou en position gynécologique.
L'examen se déroule dans des conditions stériles. Le radiologue commence par mettre le spéculum puis introduit la sonde dans la cavité utérine. Le produit de contraste est injecté lentement. Plusieurs clichés sont alors réalisés dans différentes positions afin de suivre sa progression dans l'utérus puis dans les trompes. A ce moment là, ne bougez pas et bloquez votre respiration. La sonde est enlevée après l'examen.
L'examen dure environ 30 minutes.
Après l'examen, utilisez une protection féminine, un écoulement du produit pouvant se produire durant un ou deux jours.
L'introduction de la sonde est le moment le plus douloureux mais il ne dure que quelques instants. L'injection du produit de contraste peut être responsable de douleurs identiques à celles des règles. Elles sont passagères et des antalgiques contre la douleur seront prescrits si besoin.
Cet examen se réalise dans la première partie du cycle menstruel (dans les 10 jours après le début des règles).
Il ne devra pas être réalisé en cas de grossesse.
Aucune préparation n'est nécessaire.
Pas besoin d'être à jeun : vous pouvez manger, boire et prendre votre traitement habituel.
Si vous êtes allergique, des comprimés à prendre la veille et le jour de l'examen pourront vous être prescrits.
Pensez à apporter :
Signalez :
L'introduction de la sonde peut irriter la muqueuse utérine ce qui est sans gravité. Une infection est possible mais elle reste exceptionnelle et sera prévenue par une désinfection soigneuse du col.
Le produit de contraste peut être responsable d'une réaction allergique dans de rares cas. Si vous présentez un terrain propice, des comprimés donnés la veille et le jour même la limiteront.
Les rayons x sont sans danger du fait des très faibles doses utilisées.
C’est une méthode céphalométrique (mesure du crâne et de la face) servant d’examen de base en orthodontie.
Le sujet est assis avec des repères sont positionnés dans les conduits auditifs. Le cliché est pris de profil, face gauche contre la plaque de radiographie. Cette technique est ainsi reproductible et les clichés comparables.
Il permet de réaliser des mesures morphométriques avant un traitement orthodontique et de suivre l’évolution du traitement.
Faire un panoramique dentaire est une pratique courante en matière de médecine dentaire.
La radiographie est un complément essentiel de la médecine dentaire. Elle permet de mettre en évidence les lésions des dents et des tissus adjacents qui ne peuvent être décelées lors d’un examen clinique, notamment les kystes, les tumeurs et les abcès.
Elle permet en outre de connaître l’emplacement exact des dents et leur développement mais aussi d’évaluer la perte osseuse et l’état des gencives. Ces informations sont essentielles aussi bien pour établir ou confirmer un diagnostic que pour planifier un traitement au plus juste.
Les doses de radiations émises lors d’un panoramique dentaire sont bien en-dessous du seuil autorisé. Cependant, il va de soi que l’exposition du fœtus au rayon X est à éviter au maximum. Si vous êtes enceinte ou si vous êtes dans le doute, vous devez le préciser à votre médecin afin qu’il puisse décider de manière avisée des suites à donner à votre cas. Si l’examen est justifié, certaines précautions seront prises et on vous fera porter une protection à type de tablier plombé sur l’abdomen.
Les informations fournies par la radiographie conventionnelle sont limitées à des images en 2D. De fait, pour des interventions chirurgicales importantes nécessitant un paramétrage plus précis comme la pose d’implants, l’extraction d’une dent incluse ou d’un kyste, les praticiens ont souvent recours au cone beam ou au dentascanner.
C’est un examen permettant de déterminer la densité osseuse. Elle permet une évaluation du risque d’ostéoporose en comparaison avec les courbes de références établies selon l’âge et le sexe.
Elle permet également la surveillance de l’évolution de l’ostéoporose au cours du traitement.
L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration de la micro-architecture du tissu osseux responsable d’une fragilité osseuse et donc d’une augmentation du risque de fracture.
Elle est plus fréquente chez les femmes et après la ménopause.
L’examen d’ostéodensitométrie est indolore.
La technique utilise des rayons X et la dose émise est extrêmement faible, très inférieure aux doses utilisées pour toutes radiographies.
Vous êtes allongé(e) pendant 15 minutes sur une table d’examen, au repos, sans bouger pendant la durée de l’examen.
Les mesures sont effectuées sur deux sites de référence : le rachis lombaire et le col du fémur.
Parfois, le poignet est réalisé en complément en fonction de l’âge et du degré d’arthrose.
Après l’examen, le radiologue vous commente celui-ci à partir d’un graphique édité par la machine.
C’est un examen remboursé sous certaines conditions par la sécurité sociale.
Certaines mutuelles prennent en charge la partie hors nomenclature restant à la charge du patient.